Qui aime bien châtie bien (Babylon et Charlie)

Date d'inscription : 30/12/2014

J’adorais le mois de Septembre. Premièrement je retrouvais Beauxbâtons après un interminable été chez les moldus. Deuxièmement je pouvais faire de nouveau usage de ma baguette. Troisièmement c’était le moment idéal pour trouver les petits nouveaux que j’allais prendre plaisir à manipuler. J’avais seulement débuté cette activité l’année précédente. Avant je n'avais pas une assez bonne connaissance du palais, puis les première année ne prenait véritablement au sérieux leurs anciens qu'à partir de la troisième année. Bref l'année dernière la chasse n’avait pas été très bonne alors j’espérais que cette année les nouveaux soient plus simples d'esprits. En tour cas j'avais l'impression qu'ils l'étaient car ils ne se déplaçaient qu'en bande. Encore fallait il se débrouiller pour en coincer un sans que les autres rappliquent.

En me promenant dans le parc une semaine après la rentrée je vis enfin une jeune brebis qui s'était égarée du troupeau. C'était en soit une bonne nouvelle, mais le voir entrer dans la cabane d'isolement me donna une excellente idée, l'enfermer. Il devait être idiot de toute façon pour aller dans un lieu interdit. Par ailleurs mon œil expert m'indiquait qu'il avait plus de onze ans. Pour compléter le tableau de l'idiot je l'imaginais bien avoir reçu sa lettre à l'âge commun mais qu’il avait loupé la rentrée à plusieurs reprises, genre parce qu'il c'était trompé de train ou parce qu'il avait perdu sa valide.

Je m’approchai ainsi sans bruit en espérant qu'il ne sorte pas avant que j'atteigne la porte. Une fois devant l'entre je m'accoudais mine de rien sur le bois de la porte. Après tout je n'avais pas envie qu'il me balance alors je devais lui donner l'impression que je ne l'avais pas vu. Et op, avant qu'il puisse dire quoi que ce soit la porte se ferma. Je restais devant les lieux de mon crime comme si la fermeture de la porte ne changeait absolument rien et que j'attendais quelqu'un. En réalité je n'attendais qu'une chose, voir sa tête paniquée sortir par la petite ouverture de la porte. Si en prime il pouvait crier ou encore mieux pleurer ça m'arrangerait.

Date d'inscription : 04/09/2017

Le début d'une longue amitiée

Septembre 2130

Une toute petite semaine... Cela faisait vraiment que très peu de temps que Babylon avait découvert Beauxbatons. Mais pas seulement Beauxbatons, mais aussi le monde de la magie. Grandir sans magie pendant si longtemps, ça avait été... très long. Enfin non, jusqu'à son 7ème anniversaire il avait grandit dans l'univers de la magie mais ses souvenirs lui avaient été volés. Mais aujourd'hui, il semblait que ça lui revenait de temps en temps, dans des rêves. Il se souvenait de deux têtes blondes, dont l'une qui n'arrêtait pas de le narguer avec sa magie et qui attendait désespérément qu'il fasse de même. Mais le Stein n'avait jamais réussi, et c'est ce qui lui avait valu que ses 7 premières années de vie lui soit enlevés de sa mémoire.

Alors aujourd'hui, le Français observait tout. Durant sa première semaine, en plus d'avoir découvert les nombreux cours enseignait dans le monde magique - et il fallait l'avouer, les cours moldus lui manquaient quand même un peu - il commençait enfin à connaître le Palais. Bon juste les parcours principaux comme : salle commune - grande salle - salle de cours - salle commune. De simples trajets mais un jour il connaîtrait enfin Beauxbatons comme sa poche !

Par la fenêtre de sa chambre, le jeune homme pu remarquer que le ciel était enfin bleu. Oui, durant toute la première semaine il n'avait pas fait très beau, pas de quoi avoir envie de mettre le nez dehors. Et pour lui, qui avait passé tout son été au parc avec ses camarades moldus - qui étaient aujourd'hui en internat loin de lui - avoir un rayon de soleil était signe qu'il allait pouvoir sortir profiter du parc et le découvrir.

Alors qu'il marchait, ses grands yeux observaient partout. Puis ils se posèrent sur une magnifique cabane. Enfin magnifique n'a pas vraiment sa place dans cette phrase... Il fallait dire que cette cabane avait le don de vous ficher la chair de poule ! Mais il en fallait plus pour faire peur à notre Babylon international, qui avait longuement regardé des films d'horreur avec ses amis moldus. Ben oui, les soirées à jouer au plus viril, avec des films de plus en plus sanglants et de plus en plus gore, c'était ce qu'il y avait de plus amusant à faire. Et puisque ses parents avaient toujours tout accepté - certainement parce qu'ils ne se pardonnaient pas le fait de lui avoir effacé une partie de son enfance.

Le Loup prit donc la direction de la cabane et y entra. En effet, elle n'était pas très attirante et... attendez, ce n'est pas la porte qui vient de se fermer ça ? En sursaut le nouvel étudiant se retourna et remarqua en effet qu'il faisait plus sombre dans cette cabane, et que la porte était bel et bien fermée, ne laissant plus rentrer la lumière comme elle le faisait lorsqu'elle était ouverte. Tout doucement il s'en approcha et la poussa du bout des doigts, mais rien ne changea.

(Français) Donc ceux qui font les films d'horreur sont des sorciers... Intéressant tout ça !

Une remarque pour lui même, mais Babylon s'en fichait. De toute façon qui pourrait l'entendre ? Le jeune sorcier remarqua alors une petite trappe. Il l'ouvrit et y passa la tête pour découvrir un jeune garçon qui semblait attendre patiemment devant la porte.

(Français) C'est un rite d'initiation c'est ça ?

Ben oui, il ne fallait pas être débile pour comprendre que l'attitude de ce garçon n'avait rien de naturel. Babylon n'avait jamais fait souffrir les plus jeunes que lui, mais il suivait ses compagnons qui eux s'amusaient à faire ça. Et pour tout dire, il préférait les suivre parce que le jour où il les trahirait, il se retrouverait dans une fâcheuse situation. Comme la fois ou l'un d'eux a voulu quitter le groupe et s'est retrouvé avec de la crème épilatoire dans son flacon de shampoing à la piscine... Ca leur avait valu à tout 4 heures de colle mais autant d'heures de rigolade ! Vous pourriez me dire que ça aurait du arriver à Babylon, puisqu'il avait quitté la troupe pour partir dans un autre pensionnat, mais ses parents en avaient prit la total responsabilité, ce qui n'avait rien valu au Stein.

Codage réalisé par Loukoum à la Cophirende Académie

Date d'inscription : 30/12/2014

Pas de cris, pas de tambourinements désespérés, pas de pleur. Bon pour une première ce n'était pas une réussite. Pour la prochaine fois que je voudrais tenter le coup de la cabane d'isolement il faudrait que je mette au préalable quelque chose à l'intérieur. Genre une de ses plantes carnivores que ce con de jardinier garde dans sa réserve personnelle. Il parait qu'il les avait obtenues pour garnir les jardins du palais. Quel abrutis. Bien entendu que la direction allait refuser de mettre ses saletés dans leurs beaux parterres. Enfin cette histoire de plante carnivore pour obtenir qu'on me supplie n'était pas bête.

La tête du gars apparue finalement. Même pas inquiet en plus. Non mais à croire qu'il se foutait de ma gueule. Dommage monsieur courage, ce n'était pas mon genre de lâcher l'affaire. Et puis au pire une bonne nuit dans la cabane réveillerait peut-être chez lui la peur attendue. Bah oui, tous les élèves le savaient. En tout cas les anciens étaient au courant car chaque promo avait son idiot qui se trouvait à un moment donné coincé dans la cabane d'isolement. Celle de mon année était Pauline Dupays, sans doute le pire troll de l'histoire de l'école. Bref tous le monde savait qu'une fois fermée la porte ne pouvait être ouverte que par une clé qui se trouvait dans le bureau de la directrice. Aucun sort ne fonctionnait. Aucun double de clé n'existait. Pourquoi tant de précaution ? Le mythe disait qu'on y enfermait les élèves avant. Un quatrième année m'avait dit à mon arrivée qu'une fois il était resté dans la cabane une semaine car il avait envoyé une beuglante à un professeur. C'était la pire des punitions disait-il. D'après moi c'était des conneries. Enfin il avait du y aller mais uniquement à cause de sa connerie. Les français sont connus pour être raffinés. Les professeurs avaient suffisamment d'imagination pour trouver des punitions plus dignes que d'enfermer un élève dans une cabane moisie.

En attendant j'allais tout de même rester. Le rite d'initiation, comme il disait, était enclenché autant le rendre plus vivant. Je ne serais pas son sauveur de toute façon. Il avait compris que je n'étais pas la pour enfiler des perles. Si je ne pouvais pas faire de lui une personne à manipuler j'allais en faire mon souffre douleur du mois.

T'es un génie dit moi. Je n'ai pas à me faire du soucis quant à l'excuse que tu trouveras pour expliquer aux directeurs ta présence dans cette cabane.

Tant que ça ne me retombe pas dessus, j'avais une bonne réputation à tenir tout de même. Et dire que je n'avais eu aucune punition depuis le début de mes études. C'était l'avantage de sous-traiter. A quoi bon tirer dans les pattes de quelqu'un si c'était pour se faire prendre.

T'es au courant au moins que la clé de cette porte attend sagement dans le bureau de madame Jones.

J'avais cette air de "je me moque de toi". J'espérais vraiment qu'il allait croire que je mentais.

Date d'inscription : 04/09/2017

Le début d'une longue amitiée

Septembre 2130

Charlie : (...)

Le ton que le garçon employait été loin d'être un ton... amical. Ce ton là, Babylon le connaissait par coeur. C'était celui qu'on prenait lorsqu'on cherche à faire punir quelqu'un, et en profitant pour au passage lui foutre la trouille. Mais ce ton là, le Stein n'avait pas peur de l'entendre. Enfin si, un peu, on pouvait dire que ce n'était pas très rassurant d'être enfermé dans une cabane qui en plus semble être interdite. Attendez... Elle est interdite ? Est-ce qu'au moins c'est stipulé dans le règlement ? Oh... peut-être bien que la Directrice l'a signalé durant son discours de rentrée. De toute façon, le nouveau Loup était bien trop absorbé par la décoration qu'il n'avait pas écouté... Peut-être que ça fonctionnerait comme excuse pour expliquer pourquoi il était arrivé ici. Ensuite, pourquoi la porte s'était fermée, aucun doute qu'il se chargerait de balancer ce garnement !

Charlie : (...)

Ayant mal au cou, à s'être faufilé comme il le pouvait, le rouquin retourna entièrement dans la cabane. Il se massa doucement les tempes et prit une grande inspiration. La clef était dans le bureau de la Directrice ? Et bien pas de soucis ! Lui, il avait sa baguette magique qui allait pouvoir la sortir de là... Encore fallait-il qu'il apprenne à s'en servir et ce n'était pas gagné... Il faut dire qu'il découvrait la magie et durant sa seule semaine de cours, il n'avait pas apprit à lancer le moindre sort. Même le plus basique ! D'ailleurs, qu'est-ce que s'était un sort ?

(Anglais) J'ai mon excuse de petit curieux. Quand à attendre qu'on me trouve ici, ça ne fait aucun problème. Comme ça, j'aurais le temps de faire un portrait robots de toi. Avec tout le bois, je devrais bien arriver à faire quelque chose.

Et oui, quand la police cherche un individu, ils interrogent la victime et ils s'occupent de faire un portrait robot de la personne. Babylon les avait vu faire de nombreuses fois dans les diverses séries qu'il regardait en compagnie de ses compagnons. Bon, niveau dessin il n'était absolument pas doué, même une maison ne ressemblait pas à une maison. Mais ça, Mr le malin derrière la porte, il ne le savait pas ! Alors le petit Stein, qui passait pour un pauvre bizut enfermé dans la cabane, allait pouvoir jouer sur ça. Que ce garnement aille chercher la Directrice ou qu'il envoie quelqu'un, dans tous les cas il allait tomber avec Babylon, parole de Stein !

Codage réalisé par Loukoum à la Cophirende Académie

Date d'inscription : 30/12/2014

Le garçon ne dit rien pendant un moment, sans doute était-il en train de cherche une excuse pour quand madame Jones ou monsieur Roy le cueillerait dans quelque jour bien sale et bien frigorifié. Pouvait-il bien me voir ? Sans doute que oui. C'était un problème car il risquait de me balancer à la première occasion. Puis ça ne servait plus à rien de rester de dos, même sous cet angle j'étais le plus canon de l'école. Le rapprochement serait vite fait. Bah quoi, c'est pas juste moi qui le dit, faut en écouter certaines à la bibliothèque. Charlie Guérin par-ci, le renard trop canon par-là. J'ai du succès. Même les profs m'adorent. Je me retourne donc. Foutu pour foutu autant profiter à fond de cette superbe idée. Si personne ne me félicitera pour cette blague débile autant que je le fasse. Surtout qu'elle est excellente. Une idée de génie à la hauteur de mon génie. Puis je trouverai bien un semblant d'excuse sur le tas.

En réalité, l'autre se taisait car il cherchait quelque chose d’intéressant à dire. Échec total. C'était à la fois pitoyable et à mourir de rire. Eh l'asticot, tu ne fais pas le poids, alors pleur un bon coup et ce sera vite fini. Un portrait robot à la main, il y a que c'est troll de moldu pour ressortir des conneries pareilles. Et puis quoi encore, relever les empreinte ADN ? Ce rouquin fait encore plus pitié, je plains sincèrement sa maison.

Fais toi plaisir l'artiste. Je peux même me caler bien devant la trappe pour que ton oeuvre son parfaite.

Et pour joindre le geste à la parole je m'assis face à la porte. A l'autre gamin de faire le reste. D'ailleurs pourquoi avait-il rentrer sa tête ?

Tu as de sacré pouvoir magique. Voir quelqu'un à travers le bois d'une porte et le dessiner parfaitement. Ouah, mais il semblerait que c'est une première dans l'histoire de Beauxbâtons et je pense bien dans l'histoire de l'univers.

Punaise que ça fait du bien de se foutre ouvertement de la gueule de quelqu'un. D'habitude entre les murs du palais je me montre plus subtile, mais là je commence à lâcher la bête. C'est tordant. Dommage qu'il n'y ait personne pour m'admirer en pleine oeuvre. Un vrai artiste.

Quant à l'excuse du petit curieux tu penses qu'ils ne l'ont pas déjà entendu celle-là ? Plus classique tu meurs. Tu as l'air d'avoir de l'imagination tu pourras trouver mieux !

Petit compliment pour finir. La bête s'adoucit avant de mordre.

Date d'inscription : 04/09/2017

Le début d'une longue amitiée

Septembre 2130

Charlie : (...)

Bon, même si son bourreau s'arrêtait devant la porte en attendant qu'il dessine quelque chose, le rendu final risquerait d'être à mourir de rire. C'est alors qu'une idée traversa Babylon : le nombre de garçons ! Ils n'étaient pas beaucoup dans cette école de filles, voir en fait que deux ou trois si ses souvenirs étaient bons. Alors il n'aurait aucun mal à retrouver celui qui l'avait enfermé là !

Charlie : (...)

Bon, il n'avait pas tord... Le Stein n'était qu'un pauvre moldu dont la moitié des souvenirs avaient été effacés et avec des pouvoirs magiques qui fonctionnent à retardement. Bon, depuis la manifestation de ses pouvoirs il avait apprit des tas de choses. Et il avait fait de formidables rencontres. Dont des personnes très puissantes qui se trouvaient être l'employeur de ses parents et par la même occasion celle qui lui avait donné ce prénom ! Il devait donc maintenant s'en montrer digne, après leur avoir fait honte pendant temps d'années.

Charlie : (...)

(Français) Saches bien qu'il ne faudra pas longtemps à Madame Jones pour trouver un autre garçon dans l'école. A moins que tu te travestisse, les professeurs risquent de te retrouver vite. Ensuite, si mon excuse ne fonctionne pas, ils pourront toujours appeler mes parents. Et comme je sais qu'ils ont été envoyés en mission pour plusieurs mois, ils seront obligés de faire appel à l'employeur de mes parents, soit Miss Retrac. Et j'ai comme l'impression que ce n'est pas moi qui me fera par la suite enfermé dans cette cabane pour une bonne raison.

Un petit sourire malin se dessina sur le visage du Loup. Oui, voilà ! Faire peur, faire fonctionner la ruse, user de ses charmes et des personnes puissantes à ses côtés. Il avait toujours réussi cette manœuvre auprès de ceux qui le prenaient pour le maillon faible de la bande ! Et finalement, ça faisait souvent de lui le chef. Quelqu'un qui réfléchit avec son esprit et non pas avec ses muscles. Oui, quand il le voulait, Babylon pouvait se montrer excellent. Et pas besoin de magie de ce côté là pour pouvoir faire face à cet abruti qui l'avait enfermé.

(Français) Mais bon, on peut toujours passer un marché. Du moins si tu es du genre à marchander.

Fiche réalisée par Loukoum à la Cophirende Académie

Sujet: Re: Qui aime bien châtie bien (Babylon et Charlie)

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